Un vote interne, pour quoi, pour qui… Comprendre les enjeux !

👉 Un vote pour quoi ?



Du 7 au 28 novembre 2024, les syndiqué·es de la FSU élisent leurs représentant·es dans les instances de la fédération, au niveau national comme départemental. Ce vote sert à montrer l’audience des idées défendues par les tendances dans la FSU. Le résultat aura une forte influence sur les orientations de la fédération, sur les positions qu’elle prendra et ses décisions d’actions. Alors, oui, il faut voter !

👉 Un vote pour qui ?

Il faut profiter de l’occasion pour mettre en adéquation les orientations de la fédération avec vos idées. Pas de vote « par habitude » ou « par légitimisme », la situation sociale et politique impose des choix syndicaux forts ! Que vous vous reconnaissiez formellement dans la tendance École Émancipée ou que vous pensiez être « sans ou hors » tendance, pour renforcer une FSU combative et déterminée qui recherche des alliances avec les autres organisations syndicales et les usager·ères sans oublier les mouvements écologistes, antiracistes et féministes, pour construire une FSU qui prend toute sa place dans la construction d’alternatives politiques de rupture dans la suite de son engagement en faveur du programme du Nouveau Front populaire, n’hésitez pas : votez et faites voter École Émancipée et hors tendance.

👉 C’est quoi au juste cette histoire de tendances ?

L’École Émancipée, tendance constitutive du syndicalisme français, est attachée à un syndicalisme de masse, unitaire et pluraliste, anti-bureaucratique. C’est pourquoi l’ÉÉ a fait le choix en 1992 de participer à la construction d’un nouveau cadre syndical unitaire, la FSU, afin de limiter l’éparpillement des forces syndicales. Mais forger un tel outil ne pouvait signifier gommer les différences d’approches. En effet, un collectif de plus d’une centaine de milliers de syndiqué·es est forcément traversé par des débats sur toute une série de sujets (nécessité d’auto-organisation, lutte anti-hérarchique, affirmation du projet de transformation sociale pas seulement dans sa dimension sectorielle…). La FSU (et toutes les composantes qui ont présidé à sa création) a fait le choix d’organiser et de structurer démocratiquement ces débats, notamment avec l’existence de tendances : c’est un pluralisme organisé. Les tendances sont donc partie intégrante de notre organisation syndicale, de ses décisions et de son fonctionnement. Elles sont un pilier fondamental de la démocratie interne à notre fédération et de son unité. Dans les autres syndicats, fédérations et confédérations, des orientations différentes existent mais n’ont pas de cadre démocratique pour s’exprimer donnant lieu à des querelles intestines. Les tendances permettent un débat plus démocratique et transparent.

👉 Un vote pour des tendances mais quid de la synthèse ?

L’existence de tendances n’empêche pas de vouloir construire la fédération ensemble, ce qui nous rassemble étant bien plus fort que nos différences. L’ÉÉ s’inscrit pleinement dans cette construction et participe aux débats pour déboucher sur une synthèse, dans le but de rassembler et d’orienter la fédération pour la rendre davantage combative, fédérale et tournée vers la transformation sociale.

👉 Je me sens plutôt hors-tendance, pourquoi j’irais voter pour l’une ou l’autre ?

Ne pas voter, c’est laisser celles et ceux qui votent décider pour nous. Il ne s’agit pas de se reconnaître comme appartenant à une tendance pour voter, pas plus qu’on n’est obligé·e de se sentir militant·e ou appartenant·e à tel ou tel parti lors d’une élection politique. On vote pour celui qu’on juge le plus apte à porter ses idées. Il n’y a donc aucune contradiction à se sentir sans tendance/hors tendance et voter École Émancipée. Il s’agit juste de ne pas laisser d’autres choisir à sa place et de doter le syndicat de ce qu’on pense le mieux pour lui et le plus proche de ses opinions.

Voter École Émancipée et hors tendance, c’est renforcer le pluralisme au sein de la FSU pour construire ensemble, par la synthèse, une orientation résolument combative.