Travail fédéral : avancer encore, pour renforcer le SNES et la FSU !

Marie Haye (Secrétaire Nationale)

Dans la fiche 2 du thème C, la nécessité du travail fédéral est réaffirmée, ce que nous partageons.

Sa première étape, incontournable, est le travail commun entre syndicats nationaux, et nous avançons dans ce domaine, en particulier avec le SNEP et le SNUEP à l’échelle du second degré.

La FSU est en effet une fédération de SN dans laquelle le SNES est central, souvent moteur. Mieux reconnaître la charge de travail est un élément de la réflexion, mais au-delà du nombre de sièges, il faut mieux la partager, et qu’une part plus importante des moyens syndicaux soit spécifiquement dévolue à ce travail fédéral.

Le SNES a toute légitimité à porter les revendications de son champ dans le cadre fédéral, mais nous avons aussi besoin de tous les apports des SN, y compris des plus « petits » tant ils contribuent à donner cette vision cohérente des mesures qui touchent l’Éducation Nationale, et dont nous avons tellement besoin.

C’est pourquoi le travail fédéral doit aller au-delà du travail commun entre SN enseignants, a fortiori du seul second degré, y compris au sujet des questions éducatives. Le G9 a certes son utilité, mais celui-ci ne peut donc se substituer à un travail fédéral plus global.

Par ailleurs, si la FSU est une fédération de SN, elle porte aussi très haut le trépied (SN, tendances et sections départementales) et la culture de la synthèse qui ont présidé à sa création et qui sont sa richesse.

A cet égard, au sujet du protocole de partenariat avec le SNUIPN, la fin de la dernière phrase proposée dans le paragraphe 79 de la fiche 7 ne va pas. Elle mord le trait de la synthèse fédérale. C’est pour nous une ligne rouge. Par esprit de synthèse justement, nous proposons de la remplacer par la formulation utilisée dans Enjeux, la revue U&A.