Aurélie Meyer (CAN) : Sur le LSU et le DNB

je vais intervenir sur le LSUN, devenu LSU, livret unique de compétence.
Nous étions avec raison vend debout contre le socle de compétence instauré il y a 10 ans maintenant.

À cette époque le SNES avait pédagogiquement et largement expliqué les dangers de l’évaluation par compétences ou la capitalisation des savoirs.
Où l’élève ne serait plus qu’un futur travailleur qui doit acquérir les bases du fonctionnement en entreprise. Et qui réinvente le livret ouvrier sous une forme numérique.

Nous avons aussi le recul sur les politiques d’États comme le Québec, la Suisse qui pratiqueNT ce type d’évaluation depuis 20 ans et qui en reviennent devant le manque d’efficacité de ces méthodes dites pédagogiques.

Le SNES laisse la résistance aux luttes individuelles plutôt que de faire un appel national à ne pas remplir ces logiciels. Comment espérer que les collègues entrent en lutte si le principal syndicat du second degré, lui-même n’appelle pas à un un refus clair et net avec une série d’action : appels aux parents, grève, notation de la ministre en place publique par compétence…

Devant des tâches de plus en plus administrative de notre travail où un(e) professeur ne serait qu’un exécutant qui effectuerait les taches précédemment uniformisé.

Devant l’accroissement important de notre temps de travail (sans aucune compensation par ailleurs)
Avant que la folie des compéTences n’atteigne le lycée général.

Le SNES doit appeler haut et fort à l’abrogation du Livret scolaire unique. Et pour éviter que les collègues ne s’étripent sur le « cochage » de cases. Nous devons demander pour le DNB le retour aux moyennes. La suppression des différents parcours.
Dans un deuxième temps nous pourrons nous interroger sur le type d’évaluation à pratiquer dans nos classes afin que les enfants des classes populaires puissent accéder aux savoirs les moins bien partagés.