100 points d’augmentation et retour à 60 ans : défendre le mieux vivre en redistribuant les richesses !



Augmenter les salaires, répartir les richesses

Depuis 2010, la valeur du point d’indice a été augmentée de 6,8% bien loin de l’inflation cumulée sur la même période, 25,3%.

C’est un véritable décrochage que subit le pouvoir d’achat des agent·es de la Fonction publique.

Un emploi dans la fonction publique ne protège pas de la pauvreté. Un emploi dans la fonction publique ne protège pas de la pauvreté. La précarité s’accroît avec un nombre de plus en plus important de contractuel·les, des temps de travail incomplets et la baisse du niveau des salaires.

Et les trop rares mesures d’amélioration des grilles indiciaires n’y changent rien. Les pieds des grilles des agent·es de catégorie C mais aussi de catégorie B sont passés sous la valeur du SMIC.

Alors que le gouvernement s’apprête à geler de nouveau la valeur du point d’indice pour 2025, l’amélioration du niveau de vie des agent·es et la reconnaissance des agent·es et de leur engagement au service du public passe par l’augmentation significative de la valeur du point d’indice, la nécessité de lier cette dernière à l’inflation et la révision des grilles indiciaires.

Voter École Émancipée et hors tendance, c’est renforcer une FSU combative pour l’amélioration des salaires de tou·tes.

Salaires, protection sociale : améliorer la situation des toutes et tous

Deux millions de travailleur·ses vivent en dessous du seuil de pauvreté en France. Avoir un emploi ne protège pas de la pauvreté, notamment pour celleux qui travaillent à temps partiel, qui alternent des périodes de travail précaire et de chômage, qui subissent le développement de formes de travail gratuit ou sous-payé (service civique, apprentis, plateformes telles Uber…).

D’autre part, les salaires ne sont pas à la hauteur. En 2023, 17,3% des salarié·es sont au SMIC, proportion en hausse de plus de 5 points en deux ans, tirant vers le bas l’ensemble des salaires et impactant négativement les ressources des dispositifs de protection sociale que sont la sécurité sociale, l’assurance chômage et les retraites.

Depuis 2021, l’assurance chômage indemnise moins les personnes qui ont enchaîné les contrats courts et mal payés, faisant que seulement moins de 40% sont indemnisés. Macron voulait aller plus loin, le mouvement syndical a réussi à suspendre toute nouvelle réforme.

Valoriser le travail, ce n’est pas pénaliser les chômeur·ses mais c’est améliorer les salaires en conditionnant les aides publiques à des augmentations de salaire annuelles basées sur l’inflation.

Voter École Émancipée et hors tendance, c’est faire de la lutte contre la précarité et la pauvreté une priorité au sein de la fédération.

64 ans, c’est NON !

Après avoir imposé par 49-3, une réforme qui va dégrader encore plus les conditions de départ à la retraite, l’actuel gouvernement Macron prétend vouloir assouplir cette dernière. Il s’agit en réalité de quelques aménagements, encore flous, de certains dispositifs comme le compte professionnel de prévention, la situation des mères de famille ou les carrières longues.

Au final, aucune mesure générale public/privé et un refus catégorique de retour sur les mesures d’âge ou d’allongement des carrières.

Ces annonces ne correspondent en rien à ce qu’a réclamé la majorité de la population lors des mobilisations de 2023 et lors des dernières élections législatives.

Ce qu’il faut, ce ne sont pas des aménagements, mais le retrait de la réforme !

Voter École Émancipée et hors tendance, c’est renforcer la FSU dans sa lutte pour l’amélioration des droits à retraites pour toutes et tous.