Difficile de trouver de bonnes nouvelles en ce moment. Pourtant, sur le plan musical, il existe encore des artistes qui tranchent avec les machines à cash produites à la chaîne à coup d’autotune et de clips avec vrais-faux gangsters plus ou moins misogynes et homophobes.
Originaire de Bristol, Idles pratique un rock engagé et puissant, porté par une basse vrombissante, une batterie d’une redoutable efficacité et des gimmicks de guitare qui restent au creux de l’oreille. Mais là où Idles se démarque vraiment, c’est par ses textes, servis par la voix puissante de Joe Talbot.
Toujours aux côtés des victimes du capitalisme : ainsi, Mother décrit les semaines à 16 heures par jour, 6 jours par semaine, Carcinogenic dézingue la société ultralibérale actuelle qui « fait travailler les infirmières et les professeurs tout en prônant l’austérité ». C’est aussi une opposition frontale avec l’extrême droite, Idles proclamant qu’il « chantera contre les fascistes jusqu’à ce que sa tête tombe » (I’m scum) et glorifiant l’immigration comme une source de richesse amicale et culturelle (Danny Nedelko).
Et que dire de Ne touche pas moi qui traite du consentement ou de Samaritans sur la masculinité toxique ? Aucun des combats auxquels nous sommes attaché.es n’est oublié.
Allez donc jeter une oreille sur la discographie d’Idles. La bonne nouvelle est la sortie de leur 5e LP, Tangk, en février 2024 (le single Dancer est déjà disponible) chez Partisan records (ça ne s’invente pas). ■
Alex Gigord
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