AOC, démission !

Cette publication est la partie 1 de 2 dans la série Revue 105 (janvier-février 2024)

À peine nommée à la tête d’un super-ministère regroupant l’Éducation nationale, la Jeunesse, les Sports et les Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra a montré l’étendue de son mépris pour l’école publique et ses personnels. Avertie que la scolarisation de ses enfants dans un établissement privé catholique sous contrat allait lui être reprochée, elle s’est « défendue » en attaquant l’école publique, dans laquelle des « paquets d’heures » seraient perdus, faute que les absences soient remplacées. Les enquêtes journalistiques et les propos de la ministre qui ont suivi montrent qu’il ne s’agit pas d’une maladresse : ces propos sont révélateurs d’un profond mépris de la classe dominante pour l’école publique, vue comme une école des pauvres. La politique des gouvernements successifs de Macron a largement contribué aux difficultés actuelles de l’école : non seulement cela n’est pas reconnu par AOC, mais elle continue à justifier l’injustifiable, accusant les articles et rapports d’être à charge et se présentant comme une victime d’attaques personnelles. La ministre n’est pas la seule responsable de ce fiasco médiatique et de la politique antisociale qui est menée, mais elle en est le symbole. Pour tout cela, elle doit partir, et le gouvernement Attal avec !

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  • « Nous ne trierons pas nos élèves » – Où en est la mobilisation ?
    Depuis les annonces de Attal en décembre, nous avons gagné la bataille idéologique contre la réforme dite du « choc des savoirs » : les principes qui la sous-tendent sont massivement rejetés par les personnels et les parents d’élèves. Cependant, ce rejet se traduit par une lutte inégalement répartie sur le territoire et selon les secteurs d’enseignement.[…]
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