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En son temps, de Gaulle, qui avait le sens de la formule, avait proclamé : « la politique de la France ne se décide pas à la corbeille ! ». Aujourd’hui, c’est bien la Bourse, les « raiders » et le capital financier qui déterminent les choix politiques fondamentaux. Ils disposent, pour mettre en œuvre leurs décisions, de « petites mains » appelées ministres, députés ou président. En ce qui concerne l’Education, les petites mains se transforment en « gros doigts » et nous avons rarement eu droit à autant d’affligeantes déclarations, d’aussi stupides décisions, de telles consternantes dérives. Parce que le Président de la République s’est trouvé ridicule en stigmatisant « La princesse de Clèves », il tente de faire oublier cet épisode malheureux en imposant une épreuve bâclée d’histoire de l’art au DNB. Parce que Luc Chatel, ci-devant ministre de l’Education Nationale vient du groupe « L’Oréal », on trouve « cosmétologie » parmi les thèmes de l’enseignement d’exploration MPS en 2nde. Parce que le modèle “étatsunien” fascine les petits esprits qui nous gouvernent, toutes les directions intermédiaires, inspecteurs ou chefs d’établissements, répètent comme des perroquets la novlangue ministérielle et n’ont plus que les mots de « compétences », « PISA » et « objectif » à la bouche…