Julien Rivoire
La structuration de la FSU, de ses secteurs est une question importante.
De notre structuration dépend en partie notre capacité à mettre en œuvre nos mandats.
Il en est ainsi à ce congrès de deux questions qui ont animé, à juste titre, les débats hier. L’urgence écologique et la protection sociale.
Nous n’avons pas rien fait sur les questions écologiques à la FSU ces dernières années. Mais il nous faut passer la vitesse supérieure : davantage mutualiser entre SN, mettre en visibilité les propositions et engagements de la FSU pour une rupture écologique et sociale, mieux suivre les mobilisations écologiques.
Il en va de même concernant la protection sociale. Ce congrès a mis en lumière la nécessité de renforcer le travail sur ces questions, mieux partager nos analyses et propositions dans la fédération. Elles sont nombreuses et étayées. Elles bénéficient de l’expertise précieuses de nombreux camarades, actifs et retraités.
La création d’un grand secteur SDP et protection sociale est d’ailleurs plus qu’un point d’équilibre pour notre fédération. Il me semble que c’est la réponse adéquate, cohérente avec ce que nous portons sur la continuité du salaire via les cotisations sociales. La protection sociale est un droit pour les personnels, un secteur commun nous permettra de travailler en cohérence ces sujets, que ce soit dans le cadre de négocations ou de campagnes militantes.
La création de ces 2 grands secteurs est une condition nécessaire pour une meilleure prise en charge de ces enjeux. Condition nécessaire mais pas suffisante. Ces secteurs doivent trouver des moyens fédéraux, des forces militantes pour les faire fonctionner. Il en va donc de la responsabilité de nos composantes, de nos SN et Tendances. C’est à ces conditions que nous pourrons partager dans toute la fédération nos analyses, construire des formations, impulser des campagnes FSU et mieux nous impliquer dans des campagnes unitaires.