Nous cherchons tou-tes dans ce CDFN les perspectives et les modalités d’action qui nous permettraient d’arracher des victoires face à ce gouvernement, et face à Jean-Michel Blanquer en ce qui concerne le secteur de l’éducation.
Personne ne nie les difficultés de la mobilisation. Les cortèges du 9 mai n’ont certes pas été le raz-de-marée que la situation exigerait. Cela dit, les manifestations étaient fournies, de même que celles du 19 ou du 30 mars. Il existe en effet un réel potentiel de mobilisation qui se traduit dans le mouvement qui anime le secteur éducatif depuis plusieurs mois et qui gagne en radicalité : Assemblées générales comptant plusieurs centaines de participant-es à Nantes ou Angers, actions coup de poing devant le rectorat de Toulouse, occupation de la DSDEN de Seine-Saint-Denis, etc.
La prochaine échéance de mobilisation pour l’éducation aura lieu samedi avec la manifestation nationale, qu’il faut réussir. Les collègues cherchent aussi de nouvelles modalités d’action à même d’être fortement médiatisées et de peser dans le débat. Dans la lutte contre la loi Blanquer et contre les réformes du lycée et du baccalauréat, le SNES-FSU a mis en débat auprès de ses syndiqué-es la question du boycott de la surveillance des examens du DNB et du baccalauréat. Nous ne trancherons pas ce débat ici, mais cette question a déjà beaucoup animé certaines salles de professeurs et quelle que soit la décision que nous prendrons au final (appel à la grève, préavis de grève, actions symboliques, etc.), nous devrons agir car des collègues le feront.
Ce CDFN est l’occasion d’en discuter, notamment pour faire converger les initiatives du SNES, du SNEP et du SNUEP. La FSU doit mettre en perspective ce débat sur la grève des examens comme modalité d’action face aux réformes de Jean-Michel Blanquer.