Macron, t’es foutu, en Mars, on est dans la rue.

  • édito de l’équipe responsable – février 2023 –

2023 connaît donc un mouvement social d’envergure, porté par une intersyndicale interprofessionnelle large, soutenu(e) par une majorité de la population toujours plus forte. Cette situation est due à l’entêtement du gouvernement Borne cornaqué par E Macron de maintenir aux parlements la réforme des retraites malgré son refus massif par la rue. Après des journées d’actions dont la réussites est reconnue par toustes et quelque soient leur forme, grève, manifestations le samedi ou le soir, avec des flambeaux ou sans, l’intersyndicale nationale appelle les travailleur·euses, les étudiant·es, les lycéen·nes, les opposant·es à cette réforme à bloquer le pays le mardi 7 mars. Cet appel acte la volonté d’accélérer et de durcir le mouvement face au jusqu’au-boutisme gouvernemental.

Il est de notre responsabilité syndicale de réussir le 7 mars mais aussi de poursuivre la mobilisation les jours d’après. Si le 8 mars est déjà un autre jour de lutte avec la grève féministe, que faisons-nous le 9, le 10 … ? La FSU doit pousser pour que de l’Ecole à l’Université, à la Territoriale, à Pôle Emploi, dans les ministères, les débats aient lieu concernant la poursuite du mouvement. Dans les secteurs où la FSU pèse, il nous faut être capables d’entraîner les salarié·es dans le durcissement du mouvement et de rejoindre les secteurs professionnels comme l’énergie qui ont déjà annoncé reconduire la grève.

Bloquer le pays sur un temps long est une nécessité car la grève d’un jour ne fera pas reculer le gouvernement. Le rapport de forces doit être puissant jusqu’à la fin des votes à l’assemblée car l’objectif est bien de faire retirer le projet avant son adoption. Notre responsabilité syndicale est importante, et notre regain de popularité dans la population nous oblige à ne rien lâcher. Une victoire du camp syndical aurait des perspectives politiques non négligeables, porteuses d’espoirs à gauche, susceptibles de mettre un frein à la légitimation de l’ED et freinant considérablement les prétentions des libéraux.