Chaque militant-e sait que dans le travail quotidien dans les établissements comme quand on veut réussir une mobilisation nationale d’ampleur, bref à tous les niveaux, nous avons plus de chances de réussir si notre démarche est unitaire. C’est pourquoi nous essayons de rassembler largement nos collègues sur des bases claires, dans le cadre de nos mandats. Nous recherchons l’unité d’action la plus large chaque fois que c’est possible, par exemple sur la question des salaires.
Cela dit, nous ne nous empêchons pas d’agir pour certaines revendications quand d’autres organisations syndicales ne nous suivent pas, et nous nous retrouvons souvent dans la rue avec les organisations syndicales qui se revendiquent de “transformation sociale”. Il en est par exemple ainsi du dernier appel à manifester le 12 juin contre le racisme et l’extrême-droite : seules les confédérations CGT et Solidaires seront présentes aux côtés de la FSU. C’est d’ailleurs évocateur que ce soient ces trois organisations qui se retrouvent aux côtés d’organisations associatives et politiques.
Pour lutter contre la destruction de notre planète et l’urgence climatique, le néolibéralisme ou encore l’extrême-droite, le choix du tout politique ou du tout social n’est pas réaliste et nous avons besoin d’allié-es et de travailler dans des collectifs à l’image de Plus jamais ça. Donc d’accord pour dire que nous n’avons pas de partenaires “à privilégier” dans notre démarche unitaire, cela dit, on se retrouve le plus souvent dans la rue aux côtés des partenaires de transformation sociale et en vue de nos démarches visant à une recomposition syndicale, ET la CGT ET Solidaires sont des partenaires avec lesquels nous devons dialoguer en priorité. Ainsi, nous nous opposons au retrait du paragraphe 067 et soutenons la dernière rédaction des rapporteurs-trices qui est encore meilleure que les précédentes.