Par Céline Sierra
Le travail fédéral mené début 2010 avait permis d’arriver à notre mandat des 3 voies mais aussi de traiter des divergences d’appréciation de la place du concours. Si nous avons su le faire auparavant, nous pouvons le refaire maintenant.
Pourtant l’insuffisance de travail fédéral, depuis 2016, nous met en difficulté, nous empêche de construire collectivement les ressorts qui répondraient à l’ensemble des problématiques que nous partageons pourtant.
De ce fait, il nous appartient d’analyser ce que nous savons de la réforme ministérielle dans ce que nous y voyons de dangereux pour nos métiers. C’est le cas de la désuniversitarisation de la formation mais aussi de la volonté affichée de main mise ministérielle sur les contenus.
Mais, nous ne pouvons pas faire sans voir ce qu’elle apporterait comme amélioration des carrières pour les personnels.
Nous y voyons des points primordiaux dont l’entrée dans la rémunération favorable d’une année à la situation actuelle et la cotisation pour la retraite avancée elle aussi d’un an.
Soyons honnête, non, ce ne sont pas des pailles ni pour favoriser l’augmentation du vivier ni pour la vie réelle de nos futur·es collègues.
Enfin, sur la question du vivier, aucun concours d’enseignement ne fait le plein dans l’ensemble des départements. Ce que nous savons pourtant, et c’est là que nous pouvons réfléchir : l’écart d’étudiant·es entre la L3 et le M2 est de 35 000 personnes. Avons nous la possibilité en l’état actuelle des choses de faire comme si cette donnée n’existait pas ?
Nos interventions fédérales doivent tenir à la fois les points négatifs et les améliorations, c’est là que nous serons audible à toustes.
La FSU première fédération de l’éduc ne peut pas, face au ministère, aux médias, aux personnels se montrer désunie sur cette question.