L’extrême Droite ravalée en parti «respectable» reste l’extrême Droite et nous devons la combattre.

Edito de l’équipe responsable –

Ces dernières années, l’Extrême Droite déploie toujours plus son emprise électorale. Après la Hongrie, la Pologne, les Etats-Unis, le Brésil, l’Inde et bien d’autres nations, la voilà victorieuse en Suède et en Italie. C’est à chaque fois, le même procédé : surfer sur le mécontentement populaire généré par des années de libéralisme, ressembler à un parti bien sous tous rapports, faire croire aux exclusions des nervis les plus dangereux… Des décennies de politique néolibérale ont exclu de la vie sociale les précaires, les éloigné·es des centres urbains et de décisions, les « déclassé·es » conduisant bon nombre d’entre elles et eux à se réfugier dans un vote raciste, un vote prétendument anti-libéral mais qui l’est en réalité tout autant que ce qu’il prétend combattre et un vote d’exclusion. L’abandon par la gauche des questions sociales, de la nécessité de nouvelles conquêtes sociales permet à l’extrême Droite d’apparaître comme la seule alternative au libéralisme.

Le refus du partage des richesses, l’accroissement toujours plus grand du fossé entre les riches et les pauvres, les réformes antisociales – assurance chômage, retraites, les fermetures de service publics, etc. – autant de marqueurs du libéralisme renforcent l’extrême Droite. E. Macron le sait bien lui qui s’est érigé en ultime rempart lors de la dernière élection présidentielle alors que cinq ans auparavant, il annonçait que son mandat verrait la disparition du RN…

D’idiot utile, l’extrême Droite est devenue une véritable menace politique, économique, culturelle et sociale et nul ne sait si, en 2027, le-la candidat·e du RN ne sera pas à l’Elysée… C’est dès aujourd’hui que nous devons combattre ce parti raciste et crypto-fasciste. Cela passe par des stages syndicaux dans le cadre de VISA ou autre. Et cela passe également par le rappel systématique de la menace de l’extrême Droite et des conséquences pour les populations quand elle atteint ses objectifs politiques.

C’est aussi le 28 septembre pour défendre le droit à l’avortement, le 29 septembre pour défendre les travailleur·euses l’occasion de dénoncer l’extrême Droite et d’appeler à un sursaut républicain pour la combattre partout et tout le temps.