Du 31 janvier au 4 février, on ne boit pas de vin à Metz, on y construit fédéralement le monde d’après.

Le congrès national de la FSU se tiendra du 31 janvier au 4 février 2022. Ce moment démocratique va permettre à notre fédération de construire ses mandats, projets politique et syndical pour les trois ans à venir. Et il y a fort à faire au regard de la situation sociale, de la politique néolibérale de Macron, de l’état de la planète …
La période, toujours impactée par la pandémie, est marquée par de nombreuses mobilisations tant sectorielles, le 7 décembre les travailleur·euses sociaux.ales, que des luttes de boîtes. Les mots d’ordre sont les mêmes : amélioration des conditions de travail et hausse des salaires. Des secteurs économiques peinent à recruter faute de salaires et conditions décents. La mobilisation victorieuse des salarié.es de Leroy Merlin est un exemple à suivre.
Si ces luttes existent et s’ancrent dans la durée, il est important que l’inteprofessionnelle soit elle-aussi porteuse d’initiatives sur ces thèmes. Le gouvernement propose des réunions bilatérales, multilatérales qui ne mènent à rien sauf à perdre du temps et de l’énergie. En quittant les pseudo-négociations sur les salaires dans les Fonctions Publiques, l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires a posé le premier jalon du rapport de force pour faire plier le gouvernement et pour mettre les questions sociales dans le décor des élections à venir. Si on ne veut pas que les débats soient centrés sur la haine de l’autre, la xénophobie, l’identité nationale, il est
de notre responsabilité syndicale de créer les initiatives dénonçant les politiques néolibérales du gouvernement, creusets des inégalités, de la précarité …
C’est de cela que doit traiter notre congrès fédéral et l’École Émancipée, forte de son résultat aux élections internes, pèsera pour que nos mandats et notre action soient offensifs, porteurs d’espoirs et de mobilisations.