Compétences, contrats, objectifs, performances… Tous ces mots venus du vocabulaire patronal sont désormais courants à l’École. En effet depuis 20 ans, les réformes éducatives consistent à y importer les méthodes du secteur privé marchand.
Baisse des moyens, concurrence, déréglementation, externalisation… C’est le libéralisme appliqué à l’Éducation.
Dans cette conception du monde, l’École vise l’employabilité, mais pas la résorption des inégalités car le libéralisme s’en nourrit. D’où la simple régulation de ces inégalités par une sorte de distillation programmée dont Parcoursup est le dernier avatar.
D’où aussi la casse de la formation initiale et continue des prof·es, d’où les effectifs qui augmentent, la baisse des horaires disciplinaires, la mise sous tutelle des pratiques enseignantes, la liquidation de l’Éducation Prioritaire.
Mais, contrairement à ce que les dominants voudraient nous faire croire, le libéralisme n’est pas l’ordre naturel du monde.
- Si vous pensez qu’il faut changer l’École pour changer la Société et réciproquement,
- Si vous pensez que l’École n’est pas une entreprise, mais un Service Public qui doit se donner les moyens de faire vraiment réussir toutes et tous nos élèves, en les émancipant par les savoirs, y compris polytechniques,
- Si vous voulez que la FSU décrypte cette politique de sape et mobilise largement contre elle,
- Si vous voulez une FSU qui soit capable d’appeler à la démission de celles et ceux qui la portent,
Alors, votez et appelez à voter École Émancipée !