La section de Loire-Atlantique tient à attirer elle aussi l’attention du CDFN sur le courrier envoyé par EPA sur nos listes fédérales. En toute transparence, je rappelle que l’adresse d’EPA est à Nantes, dans les locaux de la FSU de Loire-Atlantique. La SD 44 demande qu’une solution urgente soit trouvée pour conforter notre fédéralisme et notre conception d’un syndicalisme pluriel. Elle demande que soient associé·es à cette démarche les syndicats concernés, des sections départementales et les tendances.
Sur la période sociale et dans la crise sanitaire que nous vivons, les mobilisations réussies tant à l’énergie, qu’à la santé ou à l’éducation montrent que notre syndicalisme de transformation sociale a toujours son mot dire pour revendiquer une société vectrice d’égalité et de justice sociale, en rupture avec celle que veulent nous imposer les libéraux.
Le 4 février, sera une journée de mobilisations interprofessionnelle dans laquelle la FSU a toute sa place. Nous y rappellerons notre opposition aux licenciements, le refus de soutiens aux entreprises sans conditionnalité, les nécessaires renforcement et réimplantation des services publics comme biens communs à toutes et tous et sur
tous les territoires, la lutte contre la précarité et l’autre répartition de richesses que cela impose. Les syndicats étudiants rejoignent le cortège et nous ne pouvons que nous réjouir de leurs retours. La situation des étudiant.es est très préoccupante entre précarité, misère, souffrances et isolement. Il est de notre responsabilité de travailler avec elles et eux pour que leur situation soit enfin reconnue et prise en charge par un le gouvernement qui depuis le début a décidé de sacrifier les jeunesses. Et ce ne sont ni le SNU ni le service civique, dispositifs précaires et d’embrigadement de la jeunesse, qui répondront à cela malgré tous les effets de manche du gouvernement.
Il est donc important qu’à l’issue du 4, nous nous projetions déjà sur d’autres initiatives intersyndicales. La poursuite des mobilisations pour obtenir le retrait total de la loi de sécurité globale en est une. Comme le sera celle du 8 mars.
Nous devons aussi travailler dans le cadre intersyndical à une mobilisation pour les services et la fonction publics. Ne laissons pas le gouvernement les démanteler via la loi 4D ou les politiques de tri social orchestrées par Blanquer. Tout cela en n’oubliant pas l’importance des actions interprofessionnelles à un moment où les fermetures d’entreprises et les plans de licenciement devraient être en forte hausse. La FSU doit être à l’offensive, cette période de mobilisations réussies nous conforte dans cette nécessité.
Sur les université d’été des mouvement sociaux, en Loire-Atlantique, un travail intersyndical CGT FSU Solidaires est envisagé. La section informera le CDFN des avancées de ce projet.