Par Lucie Lefèvre (BN, Nantes)
Nous souhaitons rappeler qu’il nous semble indispensable que le texte DL soit transmis aux membres du secteur avant son étude en réunion de tendance.
Une proposition d’écriture portant sur Mayotte proposée par l’un d’entre eux, qui a découvert le texte en même temps que le reste de la CAN, n’y apparaît pas, alors qu’elle n’a fait l’objet d’une réponse formelle quant à son intégration ou non, et elle n’est pas proposée comme amendement à l’entrée de cette plénière.
Cela nous oblige donc à prendre la parole pour proposer cet amendement de vive voix :
“Le ministre Darmanin avait promis « une opération spectaculaire » de destruction des bidonvilles et l’expulsion de leurs habitant·es en situation irrégulière. Si l’objectif d’éradiquer les logements insalubres est louable, sa mise œuvre est problématique : brutalité des expulsions, non respect des droits des habitant·es dans de nombreux cas et surtout absence trop fréquente de solution de relogement. Le SNES-FSU reste attentif à ce que cette opération coup de poing ne se fasse pas au détriment de la scolarité déjà difficile des nombreux·ses élèves concerné·es, quelle que soit leur situation administrative.”
A noter : un collectif stop Wambushu s’est monté à la Réunion (il y a là-bas une forte communauté mahoraise et comorienne ), il est soutenu pour la FSU 974, il nous faut donc relayer a minima dans notre texte des éléments sur la question, d’autant que cette opération impacte directement la scolarité des élèves et notamment celle des plus pauvres et cela entre directement dans notre champ. La situation de Mayotte et la manière dont Darmanin gère la situation nous habitue petit à petit à une approche autoritaire de l’action politique, qui n’est pas sans rappeler celle de Sarkozy en sont temps. Le SNES-FSU doit prendre une position claire, à l’image de ce qui a pu être écrit dans le cadre du CDFN.