Débat action – Et après le 29 ?

Rozenn Cros (BN, Nice)

Comme il y a 5 ans, ce gouvernement multiplie des annonces de réformes et renouvelle sa politique du choc. Notre OS et notre fédération a appris de cette expérience et ne veut plus se laisser berner une deuxième fois car les conséquences seraient désastreuses. Nous sommes d’accord. Il est de notre responsabilité de construire un mouvement et un rapport de force qui ne peut se limiter à une journée de grève. Il est nécessaire d’avoir une campagne, à la hauteur de cette politique de chocs, de dénonciation des mensonges de ce gouvernement. Il est nécessaire pour mobiliser les collègues de prouver qu’une autre politique est possible. Tout comme ce gouvernement, nous devons nous organiser pour être sur tous les fronts.

Nous sommes d’accord avec toutes les prises de paroles de ce matin, qui convergent vers le fait que nous devons envisager les suites du 29. En effet, le timing cette année sera d’une importance capitale pour contrecarrer les plans néolibéraux du gouvernement.

Si le 16 peut être envisagé comme une suite, d’autres possibilités s’ouvrent à nous et nous ne devons pas fermer la porte à d’autres actions possibles entre les deux dates.

Le 16 pose beaucoup de questions encore, essentiellement sur l’indépendance syndicale. Toutefois, si elle est bien in fine initiée par la NUPES, il faut a minima que le SNES et la FSU contribuent à une expression commune des OS de soutien à la démarche. Elle pose, de toute façon la nécessité absolue de trouver un débouché politique aux luttes sociales, la seule à même de redonner espoir à une profession parfois désabusée ou défaitiste.

Nous devons également continuer, à travers des collectifs comme « Plus Jamais ça », d’être présent·es dans tous les mouvements sociaux, notamment sur le climat.