Débat action – Ecologie : une lutte globale !


Par Rozenn Cros (BN, Nice)


En ce qui concerne l’écologie, nous devons ré agir contre l’inaction de ce gouvernement, et pire la répression de celles et ceux qui luttent contre la destruction capitaliste de la Planète. 

Inaction car dans l’éducation nationale par exemple, il n’y a aucune volonté politique réelle de changer les bâtis scolaires, très énergivores, ainsi que les espaces extérieurs trop peu végétalisés. Nos cours ressemblent à des parkings ! 

Sur le territoire, les projets écocides pullulent car ils sont très lucratifs ! Prenons le sud de la France : extension d’aéroports, construction d’un palais des congrès sur la mer, d’îles de loisirs de luxe flottantes… Aucun pouvoir politique n’arrête ou ne ralentit ces projets, loin de là.. Heureusement des citoyen·nes luttent pour préserver leur environnement. Des actions locales sont menées, au travers de l’AES notamment dont des militant·es du SNES-FSU sont parties prenantes. Nous devrions pouvoir mutualiser toutes les actions (plainte contre l’aéroport de Nice pas exemple)  et communiquer afin de faire soit un partage d’expérience, soit des collectifs plus conséquents (pour les pétitions par exemple, ou la recherche de financement). 

Ce gouvernement est aussi responsable de la répression contre des militant·es et des associations environnementales.  Hier, 15 militant·es proches des Soulèvements de la terre ont été interpellé·es, 2 arrêté·es. Cette même association est menacée de dissolution car criminalisée par notre gouvernement. Nous devons rétablir la vérité, ce ne sont pas les militant·es écologiques qui posent problème mais bien l’appât d’une société capitaliste qui asphyxie notre planète. 

Tout comme pour les questions écologiques, le gouvernement a fait un bel effet d’annonce avec les groupes de travail sur l’égalité femmes / hommes et les violences sexistes et sexuelles au travail auxquels nous avons participé. Il serait grandement temps d’en demander un bilan à la fois global et précis, et les retombées réelles, car rien n’a été fait sur ces questions dans mon académie par exemple… 

Sur ces deux sujets (écologie et inégalités femmes / hommes), et d’autres vecteurs de progrès sociaux, des militant·es, appartenant à des collectifs notamment, ont l’occasion de nous apporter leurs lumières lors des congrès et nous déplorons donc que le SG du SNES-FSU envisage la suppression du thème 3 qui permet justement de débattre de ces questions dans une approche globale, qui n’exclue pas une approche transversale mais la renforce.