Sur l’éducation prioritaire le texte a profondément évolué, les rapporteur-es ont facilité beaucoup d’intégration pour caractériser au mieux les politiques menées en REP, REP+. La place de la FSU dans les luttes de 2015 était bien visible comme la montrée la vidéo introductive.
C’est pourquoi nous nous interrogeons sur la difficulté qu’ont rencontrée certaines SD pour faire intégrer de manière plus visible le constat fait et revendiqué par les écoles et les établissements en lutte que personne ne méritait de sortir de l’EP. Pourtant à de nombreuses reprises le texte souligne que les inégalités se creusent et que la pauvreté progresse. Ainsi il est difficile de lire qu’un accompagnement des sortants de l’EP est nécessaire sans préciser lequel. On pourrait pour le moins demander le maintien des postes, des classes et des indemnités.
Dans le Ivb nous formulons les mêmes regrets : l’allègement de service en REP+ : va-t-il majoritairement « dans le bon sens » ? (comme le dit le texte) il aurait pu aller dans le bon sens, mais c’est bien plus que des « pressions managériales » que subissent les personnels.
Ce sont :
– Une volonté de déréglementation
– L’imposition de réunions
– La volonté d’une mise au pas (surtout que ce sont surtout de jeunes enseignant-es qui y exercent généralement)
– Le manque de moyens pour les élèves (dédoublements).
Ainsi il y a une pondération à 2 vitesses : celle des classes à examens et celle de REP+. La première reconnaît le travail supplémentaire nécessaire tandis que la seconde exige la plupart du temps une contrepartie à travers une concertation subie. Il faut remarquer que le texte exprime la revendication de concertations librement consenties : il faut peut-être aller plus loin, ce n’est pas qu’une question de consentement, mais une question de liberté pédagogique : on la conçoit et on la décide.