Intervention faite au titre de la SD 44 :
Si la journée interprofessionnelle du 17 septembre n’a pas eu le succès escompté, son existence a permis de faire entendre une voix dissonante à celle du gouvernement. Il est de notre responsabilité, surtout en cette période compliquée, de porter une alternative à la politique libérale, anti sociale de Macron et du gouvernement Castex. Le plan de relance est à ce titre une provocation quand on voit vers qui sont distribués des millions et quelle place est donnée aux services publics. En Loire-Atlantique, après une période d’hésitations, nous avons réussi à mettre sur pied le collectif « Plus jamais ça ». La prochaine réunion se tiendra lundi prochain et ses objectifs sont de définir un cadre collectif de travail et les thèmes sociaux ou économiques ou écologiques à même de lancer des débats, des échanges, des constructions de projet. Nous ne nous leurrons ni sur l’aspect balbutiant de notre comité départemental ni sur l’importance de la disponibilité militante pour faire tenir ce projet.
La section de Loire-Atlantique a décidé aussi de publier sur son site un “journal du Covid en Loire Atlantique” renseigné directement via un questionnaire en ligne par les collègues des ministères de l’éducation (nationale, agriculture et supérieure) et de jeunesse et sport pour avoir connaissance des situations professionnelles dans les écoles, établissements, services, et pour identifier rapidement les dérives.
L’opacité règne, les injonctions paradoxales aussi et les risques de voir des apprenti.es sorcier.es remettre en cause les obligations de service, les missions et les horaires sont grands. La volonté assumée du l’Etat est de se décharger sur le local et de le laisser seul face aux problèmes, questions en recherche constante de solutions. Il est de notre responsabilité syndicale d’être auprès de nos collègues pour empêcher une remise en cause de leurs droits et pour faire en sorte qu’ils-elles puissent travailler sereinement tout en ayant la garantie que les règles sanitaires soient respectées.