Nous combattons les attaques contre la Fonction publique et ses agent·es. Le fonctionnaire bashing trouve toute sa place dans la course dogmatique pour réduire les dépenses publiques et attaquer les conquis sociaux : coupes dans les budgets ministériels, augmentation de la part de contractuel·les, baisse de la rémunération pendant un CMO, augmentation (contrée) des jours de carence, stagnation de la valeur du point d’indice… Sans compter les attaques contre les retraité·es.
Notre syndicalisme de lutte et de transformation sociale est bousculé par les politiques néolibérales autoritaires, des crises sociales et écologiques qu’elles génèrent et une extrême droite qui se banalise en infusant jusqu’au pouvoir en place.
Dans ce contexte, l’amélioration de nos conditions d’exercice est primordiale.
- Agir pour nos salaires, par l’augmentation uniforme des grilles, de la valeur du point, l’indexation des salaires sur les prix et la transformation des indemnités en indiciaire.
- Agir pour nos retraites avec des mandats ambitieux : 60 ans, 37,5 annuités, 75 % du traitement de référence, l’augmentation des pensions tout en refusant toute système par capitalisation.
- Agir pour nos conditions de travail par l’obtention de moyens supplémentaires, le renforcement des collectifs de travail pour stopper la « logique managériale », des F3SCT aux compétences renforcées, le retour du paritarisme, garant de l’équité et de la transparence.
- Agir pour des moyens ambitieux pour l’école et les services publics au moment où le gouvernement annonce un nouveau coup de rabot et quand les richesses d’une minorité explosent
- Agir pour ancrer davantage nos batailles professionnelles dans les luttes sociétales que nous menons dans des cadres plus larges, par exemple au sein de l’Alliance Écologique et Sociale comme avec nos camarades de Sud-Education et de la CGT Educ’action sur le bâti scolaire, qui concerne directement nos conditions de travail. Nos revendications salaires / retraites trouvent des perspectives dans les campagnes d’ATTAC.
Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, plaçons notre syndicalisme de lutte et de transformation sociale toujours au plus près du terrain en resituant les problématiques de nos collègues dans le contexte politique global de la période. C’est ce syndicalisme qui marche sur ses deux jambes qui est le seul à même de redonner du sens à nos métiers et induire une prise de conscience de chacun et chacune de son pouvoir d’agir et de sa capacité à peser dans des mobilisations.
Ces mobilisations, il est de notre responsabilité de les construire avec nos collègues, de les inscrire dans un plan d’action pour leur donner une dimension massive. Nous devons le faire dès maintenant sur la question du budget. Donnons corps à un syndicalisme qui, en défendant les agent·es, rend accessible un projet de transformation de l’école et de la société.