[*La droite et l’extrême-droite homophobes et réactionnaires occupent la rue. Le mouvement social, lui, peine toujours à se faire entendre à l’heure où Hollande et son gouvernement poursuivent leur offensive d’austérité au service d’un ordre social corrompu et à bout de souffle.*]
Au pitoyable « printemps français », alliance de tout ce que la société a de moisi, il y a urgence à opposer un printemps social, un printemps des luttes et de leurs convergences.
La crise s’approfondit au rythme des politiques d’austérité que les gouvernements européens de droite comme de gauche mettent en œuvre, plongeant l’Europe dans la tourmente.
Une course de vitesse est engagée, de la Grèce à la France, de l’Italie au Royaume Uni. Eux ou nous. Le mouvement social, la fin des politiques d’austérité qui étranglent les peuples ou le repli nationaliste avec son cortège de haine, de régression, de division des opprimés.
Les obstacles sont connus : des directions syndicales qui accompagnent les reculs, refusent de donner suite à la colère sociale et une combativité en berne, fruit de renoncements répétés et de reculs accumulés.
[(Pourtant, sur toutes les questions, sociétales, sociales, salariales, éducatives et écologistes, les possibilités existent pour avancer et marquer des points face à l’offensive en cours.
C’est là tout l’enjeu d’un 1er mai réussi ! )]