Le résultat lamentable des élections départementales n’empêche pas le gouvernement de poursuivre ses basses œuvres de libéralisation à tout crin. Contre vents et marées, celui-ci persiste et signe : loi Macron renforcée, préparation d’un deuxième texte,…
Le projet de loi sur le renseignement en cours de discussion en procédure parlementaire accélérée vient à point nommé pour détourner l’attention de celles et ceux qui sont en train de souffrir de l’austérité. Ce texte liberticide surfe sur l’inquiétude liée à la montée des actes terroristes mais ce qui est en ligne de mire c’est la répression des mouvements sociaux, la mise au pas d’internet.
Dans ce contexte, le 9 avril, le début de printemps a été marqué par la plus importante journée de grève et de manifestations interprofessionnelles depuis 5 ans. Une grève politique, contre l’austérité, pour les salaires, l’emploi. Certes pas une mobilisation massive mais un taux de grévistes notable dans l’ambiance générale, une participation importante aux manifestations, notamment à Paris. De quoi sortir de la morosité, envisager la suite, la construire autour des revendications !
Samedi 18 avril, les manifestations contre le traité transatlantique, à l’initiative de collectifs STOP TAFTA, afficheront le rassemblement d’un large panel d’organisations.
La perspective de la réunion en juin, à Guéret, des collectifs de défense des services publics sera l’occasion de porter nos propositions pour les services publics et l’emploi public.
Dans l’éducation, les annonces concernant le collège sont contestées, la mobilisation enfle et la grève se prépare.
De là à annoncer un printemps de luttes…
Le 1er mai doit prouver cette volonté d’élargir le front syndical conter les politiques d’austérité à l’échelle du continent avec le rendez-vous européen, à l’initiative de la CES notamment. Il constituera une suite et un encouragement pour les salariéEs à se mobiliser pour imposer d’autres choix que l’austérité libérale. Un bon (v)oeu de Pâques !