Olivier Sillam
La question de l’extrême droite ne se résume pas à des partis politiques briguant les suffrages aux élections et c’est déjà assez grave. Elle ne se résume pas non plus à une certaine presse appartenant au milliardaire Bolloré. Sa bataille pour l’hégémonie culturelle, comme le définissait Antonio Gramsci, fait que ses idées sont reprises plus largement par d’autres partis politiques.
Il y a aussi dans les forces de police des « syndicats » comme Alliance qui sont de véritables officines d’extrême droite. Allez sur leur site et regardez leurs outrances et leur défense sans faille des violences policières. C’est une véritable milice armée avec un insigne.
Le problème est qu’ils ont bénéficié de la complaisance du pouvoir quel qu’il soit depuis au moins 20 ans. Ils sont capables d’avoir la peau d’un ministre, Castaner, parce qu’une fois et une seule il avait remis en cause le plaquage ventral avec étranglement pratiqué par les forces de police. Pourtant je peux témoigner du danger de cette méthode car c’est ainsi que j’ai été interpelé.
Mais revenons à Alliance qui lors de mon procès en appel a été débouté. On peut donc dire qu’ils sont d’extrême droite et refuser de défiler avec eux. Pour moi tout avait commencé par là.