EE : Au delà de la défense des services publics, il y a la nécessité de les développer, de les étendre : l’eau, le logement, la petite enfance… Bernard Defaix : Dès le début, nous avons dit : défense pour ne pas laisser casser l’existant, mais aussi reconquête, démocratisation. « Résister, c’est créer », l’histoire nous l’a montré : il n’est pas de mouvement de résistance qui ne soit porteur d’une perspective d’un autre avenir. La remise en cause des services publics est leur choix de société. Le nôtre est, au contraire, de les renforcer, ce qui suppose une lutte dans la durée.