Proposer autant que possible des échanges entre pair est une bonne chose, permettre à chacun·e de reprendre en main son outil de travail en s’éloignant du travail prescrit de plus en plus déconnecté des savoir en jeu, de plus en plus inféodés à une logique d’individualisation, de certification, d’acquisition de compétences est essentiel.
Le SNES ne se concevant pas seulement comme un outil au service de la défense des intérêts matériels de ses mandants pour leur mutation, leur carrière, leur droits, il est nécessaire que nos capacités de contre-pouvoir soit augmentée. Au-delà de l’initiation et la promotion des combats collectifs dont a parlé Rozenn, il est essentiel que nos capacité de résistance intègrent aussi nos capacités à maîtriser nos pratique professionnelles. Il est donc essentiel que ce paragraphe 53 subsiste et marquent un volontarisme important du SNES à se doter de se levier puissant de syndicalisation et qui augmentera durablement son rayonnement dans les établissements.
C’est pourquoi nous vous remercions de l’intégration partielle de notre amendement et sommes disponibles pour construire les outils nécessaires à l’animation de ce pan entier de notre syndicalisme en lien avec le secteur contenu qui doit en effet être conforté comme l’a porté le S3 de Guadeloupe. Je comprends mal les réticences de Lille à ce sujet qui me semble désarmer les collègues.