Non aux projets d’options obligatoires, aux prépa pro, aux CPGE

Jordi Lecointe (Créteil)

 » Le séparatisme commence là où la ségrégation sociale et scolaire s’installe et où l’entre-soi est recherché par les classes les plus favorisées. » cet amendement a été intégré (merci) et fait particulièrement échos aux remarquables et poignants interventions de nos camarades des autres pays.

Il nous faut à tout prix éviter la ségrégation scolaire dans notre système éducatif. C’est pour cela que nous proposons, pour le congrès de Créteil, les 4 amendements suivants.

Tout d’abord l’amendement n°31 pour ajouter « unique » dès le titre de la fiche n°4 car ce que nous défendons c’est bien cette belle ambition d’un collège unique.

Ensuite l’amendement n°37 pour la suppression du paragraphe relatif à une réflexion sur une option obligatoire en 4e et 3e. Si rien ne doit nous empêcher d’y réfléchir évitons de graver dans le marbre sain ce dispositif qui risque d’être dévoyé par notre gouvernement malintentionné pour une pré-orientation.

Toujours dans notre refus du tri précoce, amendement n°42 (soutenu également par Dijon) afin de ne pas répondre à notre demande de la fin des prépa métiers par le retour les prépa pros. N’idéalisons pas le passé, ces 3e ne sont et n’étaient qu’un moyen de ségréger les élèves les plus socialement défavorisés.

Enfin, camarades x3, notre si populaire amendement n° 47 dont de si nombreuses personnes ont profité de la soirée festive pour nous dire à quel point il l’est enthousiasmé plus qu’une chanson de Fréderique Fromet sur Jean Michel Blanquer : « Le SNES- FSU revendique la suppression des CPGE et demande que les étudiant.es d’université bénéficient des mêmes conditions d’enseignement que les élèves actuellement dans ces classes préparatoires. ». Cela ne remet en rien la valeur de nos collègues des CPGE. Nous partageons le constat que ces filières réunissent très majoritairement les élèves les plus socialement favorisé·es. Si nous demandons l’extension de ces moyens pour tou·tes les étudiant·es, il n’y a plus de sens à les maintenir.