Irène Docekal (Bordeaux)
Merci aux rapportrices et rapporteurs d’avoir intégré notre proposition de déplacement du paragraphe sur les LGBTI phobies du paragraphe 91 au paragraphe 32.
C’est mieux, mais on n’y est pas encore. Dans le texte d’origine, nous trouvions effectivement que coincer LGBTI dans climat scolaire, entre harcèlement et collectifs de travail, c’était en réalité affaiblir notre analyse sur les mécanismes qui créent et perpétuent ces discriminations et sur les réponses éducatives, syndicales, politiques à y apporter.
Dans un contexte où l’école publique, à l’image de la société, est de plus en plus envahie par des idées réactionnaires, il est essentiel que le Snes-Fsu laisse toute sa place au travail sur la lutte contre les LGBTIphobies et les autres types de discriminations.
À l’EE, il nous semble que cela mériterait en réalité même une fiche dédiée.
Dans cette nouvelle formule de congrès à 3 thèmes, les questions LGBTI sont émiettées, diluées parmi d’autres. Le Snes-FSU, syndicat de transformation sociale, dit vouloir construire des réponses à la hauteur des enjeux contre tous les types de discriminations, mais la première conséquence de la suppression thème 3, c’est que notre syndicat ne propose plus de vision grand angle sur un certain nombre de sujets.
Sortons les LGBTI du placard !