Le risque de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite oblige le syndicalisme à repenser son rapport au politique. Indépendance n’étant pas neutralité, la FSU et la CGT ont clairement appelé à voter pour les candidat·es portant le programme du Nouveau Front Populaire (NFP). Cela a permis de porter partout, et notamment sur nos lieux de travail, non seulement la nécessité de battre l’extrême droite, mais aussi les revendications sociales en lien avec le programme de rupture du NFP.
Il y a une urgence à amplifier ces dynamiques unitaires portant un projet de rupture sociale, écologiste et féministe. Pour cela notre syndicalisme doit œuvrer à regrouper les organisations syndicales, associatives et politiques dans des cadres souples pour faire vivre, au niveau local comme national, un nouveau front syndical et populaire.
Notre syndicalisme, par les exigences qu’il porte, doit contribuer à éviter tout phénomène d’explosion du NFP qui fragiliserait alors toute la gauche en même temps que le mouvement social, et laisserait un boulevard à l’extrême droite.
Voter École Émancipée et hors tendance c’est alimenter une dynamique unitaire pour inventer un nouveau front syndical et populaire.