Ces dernières semaines, de nombreuses mobilisations locales sectorielles ont eu lieu. Leur point commun : la hausse des salaires. Un mot d’ordre devient récurrent dans les cortèges : les salaires ne permettent plus de vivre décemment. Des décennies de basse rémunération ne peuvent rien contre la hausse simultanée du coût de l’énergie, des denrées alimentaires, de l’inflation. De même, deux ans de pandémie, ont permis à de nombreux·euses travailleur·euses de se rendre que leur travail essentiel pour le fonctionnement d’une société moderne était rémunéré à un niveau indécent. Cet état de fait a eu comme conséquence une hausse des démissions dans certains domaines comme celui de la Santé.
Le gouvernement est fragilisé sur ce sujet car les chiffres parlent d’eux-mêmes : à la hausse de la précarité s’oppose les milliards versées aux actionnaires via des montants de dividendes toujours plus à vomir. Le libéralisme adossé à un capitalisme rarement critiqué est à l’origine de ce fossé toujours plus grand entre les riches, proches de Macron, et les autres. La parodie de négociations sociales sur les salaires dans les Fonctions Publiques est la preuve univoque du mépris de classe porté par le gouvernement Castex et sa détestation des fonctionnaires.
Il est donc de notre responsabilité syndicale de poser cette question salariale au centre de nos préoccupations et de travailler unitairement et rapidement à une initiative interprofessionnelle.
Cette volonté d’occuper la rue pour nos revendications, nous l’avons pour dire non fortement et fermement aux violences sexistes et sexuelles en cette fin novembre. Nul doute que M Schiappa soutiendra – et c’est tant mieux- cette initiative en insistant sur tout ce que fait le gouvernement sur le sociétal. À nous de le faire basculer du sociétal au social et donc de construire un rapport de force nécessaire pour faire entendre nos revendications.