Mélanie Curé (Toulouse)
Nous avons la responsabilité de continuer à convaincre et d’amplifier la mobilisation contre la réforme du choc des savoirs. La publication des textes au BO, loin d’être un stop à notre détermination, la renforce !
Nous devons outiller et structurer nos militantes, militants et nos collègues contre le choc des savoirs. Ces mesures changeront l’ensemble de nos métiers et pas seulement pour les profs de maths et de français au collège. Toutes les équipes pédagogiques dans le primaire mais aussi au lycée seront impactées. Les mesures du choc des savoirs vont changer la nature de notre travail de la maternelle à l’université et elles justifieront de nouvelles coupes budgétaires. N’acceptons pas de jeter des milliers d’élèves dans les bras du patronat et du privé !
C’est pourquoi le congrès doit envoyer un signal fort au gouvernement : nous ne lâcherons rien ! Dans cet objectif, nous devons élargir et articuler la mobilisation autour du collège vers les écoles, les lycées et l’ensemble de la société au travers des parents d’élèves.
Nous proposons que le SNES-FSU diffuse une boîte à outils de mobilisation destinée à l’ensemble des syndiqué·es avec du matériel, mais aussi des listes d’actions possibles à mener et des conseils d’organisations pratiques. Pour inciter à des actions visibles qui fédèrent : tractages, banderoles devant les établissements, réunions publiques en associant professeurs des écoles des lycées et les parents d’élèves à l’échelle locale. A nous de recenser ces actions sur une carte pour montrer la montée en puissance de ces actions et pour aller vers la grève reconductible !
C’est en faisant ce travail dans nos S2 et S3 que nous visibiliserons et amplifierons la lutte pour gagner contre le choc des savoirs pour le choc des moyens. Dans chaque département, les S2 pourraient quantifier les besoins en nombre d’aesh, d’AED et de profs. C’est bien sur ces revendications que nous mobiliserons : sur du concret !
Le SNES-FSU doit tenir sa promesse de février du printemps des luttes !