En introduction aux débats, l’École Émancipée tient à souligner ce qui suit :
Dans le thème réécrit par les rapporteurs, il est dit que le second degré est organisé en parcours socialement et scolairement hiérarchisés.
Les analyses de notre syndicat progressent sur cette question et c’est, pour nous, un point d’appui pour penser une véritable transformation de l’école.
Car si le tri social produit par l’école doit être combattu, il doit l’être principalement par le retardement des paliers d’orientation. Et c’est précisément ce que certains camarades d’U&A partagent avec nous dans les contributions en ligne et dans les débats de la commission. La proposition de supprimer le palier d’orientation en fin de troisième pour que les élèves ne se posent pas la question si tôt est une idée intéressante.
Plus de commun dans les enseignements, c’est une possibilité accrue de franchir une nouvelle étape dans la démocratisation de l’école. A l’École Émancipée, nous appelons cela l’école unique. Plus de commun au lycée pourrait constituer une raison supplémentaire, pour les élèves qui renoncent dès les années de collège, à s’investir davantage dans les apprentissages.
Nous n’ignorons pas la difficulté de ce projet qui implique d’autres syndicats de la FSU, qui implique aussi de penser des contenus d’enseignement émancipateurs et qui nécessite une formation professionnelle refondée.
Et nous constatons d’ailleurs que les intentions de nos camarades n’ont pas pu aboutir complètement dans la dernière écriture du thème. Nous nous adressons donc solennellement aux congressistes pour qu’ensemble nous tentions de faire progresser nos mandats sur cette question.