Ce mouvement contre la réforme des retraites est un mouvement historique. Après plus de 50 jours la lutte continue. Elle dure dans de nombreux secteurs.
Dans l’Education Nationale, nos collègues sont dans l’action. A des niveaux divers. Il y a des noyaux plus actifs que d’autres, des établissements plus ou moins mobilisés.
Si nos collègues ne sont pas tous grévistes, pas tout le temps, si la mobilisation est en dent de scie, s’il y a moins de grévistes, la mobilisation ne faiblit pas et ce projet de réforme est majoritairement rejeté par la population.
Les différents types d’action proposés : grève, manifestation, manifestation aux flambeaux, manifestation du samedi, remportent plus ou moins d’adhésion mais ces différentes actions ont le mérite de faire continuer la lutte contre ce projet.
De nombreuses AG et collectifs de lutte existent un peu partout. Regroupant des gens de différents syndicats, des non syndiqués, des gens qui vont et viennent selon les réunions de ces AG ou collectifs.
Mais ces AG ou collectifs de lutte ont un intérêt : ils permettent de prendre la température, d’avoir des idées d’action et de gagner en efficacité militante.
Par exemple, le blocage par répartition de certains établissements a permis d’entrainer dans la lutte des collègues qui n’étaient pas grévistes.
Après plus de 50 jours de mobilisation, il faut éviter que le mouvement s’essouffle. Le SNES et l’interpro doivent s’appuyer sur les propositions des AG et des collectifs pour faire avancer les mobilisations.
Il faut continuer à mettre en avant des actions médiatiques qui viennent contrer la communication du gouvernement.
Après la 1ère phase massive du mouvement contre les retraites, après la 2ème phase qui se termine, il faut anticiper la phase suivante.
Le tunnel des vacances doit s’accompagner de mobilisations locales qui permettront de préparer une grande journée de mobilisation après les vacances.
Pour préparer l’après vacances, il nous faut du matériel. Des éléments de la note des retraites peuvent être repris dans ce matériel, ainsi que les analyses des économistes qui contestent l’étude d’impact du gouvernement.
Nous devons nous appuyer sur ces éléments d’analyse pour remobiliser les collègues à la rentrée.
C’est pourquoi nous proposons de rajouter dans le
texte quelques lignes :
« le SNES et la FSU s’inscrivent et relaient les actions construites collectivement par les collègues et les usagères et usagers dans les AG et les collectifs unitaires »
« le SNES FSU fournira du matériel s’appuyant sur les analyses des économistes qui contestent l’étude d’impact du gouvernement pour mobiliser les collègues »