Je suis postière à Rennes, je suis cheminote, je suis retraitée, je suis infirmière, je suis lycéenne, je suis aide-soignante, je suis étudiante et je suis aussi enseignante.
C’est pourquoi, j’interviens, pour l’Ecole Emancipée, sur la nécessité absolue de penser notre action en cohérence avec tous ceux et toutes celles qui, comme nous, subissent les attaques injustes et violentes du gouvernement Macron.
Fonctionnaires de la SNCF, de l’Education Nationale, de la Fonction Publique hospitalière, territoriale… nous sommes tous et toutes attaqué(e)s, menacé(e)s dans nos missions, dans nos salaires, dans nos retraites, dans nos conditions de travail, dans nos statuts.
Ce sont tous les services publics qui, les uns après les autres, dans un macabre jeu de dominos, sont atteints par des politiques de réduction, de privatisation, d’externalisation… et, face à l’ampleur des attaques, ça ne peut être qu’ensemble que nous pourrons lutter.
On pourrait penser : « aujourd’hui la SNFC et nous demain ». Ce serait déjà assez pour se mobiliser. Mais en fait, la CSG, le gel du point d’indice, le jour de carence, les réformes, les suppressions de poste, les DHG misérables…c’est nous, déjà !
Alors, continuons et amplifions le mouvement de convergence des luttes ébauché le 22 mars. Pour que mai 2018 devienne, lui aussi, un jour, un symbole de lutte sociale, nous devons en être et cela, sans tarder !
Le SNES doit clairement appeler à la grève le 19 avril, conjointement à la CGT, et proposer une autre journée d’action dans le mois de mai, en plus des grèves tournantes dans les académies.
Début juin, comme le propose le texte Action, il sera trop tard et si nous attendons, en abandonnant les cheminots, nous aurons alors véritablement manqué le train de la mobilisation !