Notre congrès a beaucoup avancé sur la Sécurité sociale. Nous nous prononçons pour
une Sécurité sociale à 100% pour la première fois.
Notre congrès analyse aussi avec justesse
que la MGEN, notre MGEN, par des taux de
cotisation différents, selon l’âge, le statut, la
prestation offerte rompt avec le principe de
solidarité générationnelle et s’adapte au
monde de la concurrence.
Car notre MGEN, c’est ça, notre médaillé d’or,
Martin Fourcade, qu’on met en avant pour
recruter des adhérents face aux assurances
privées, abusivement appelées mutuelles.
Notre mutuelle ce sont aussi des décisions qui
sont prises sans consultation des adhérents,
avec des administrateurs élus à la soviétique
et dont on ne connaît pas les orientations.
Même si la MGEN ce n’est pas AXA car il n’y a
pas de bénéfices distribués aux actionnaires,
comme le dit le texte, on ne voit plus bien la
différence entre les assurances privées et la
MGEN.
La loi de référencement a permis de faire
entrer l’assurance privée sur ce qui devient un
marché des soins de santé. Les
complémentaires sont un cheval de Troie
contre le remboursement des soins à 100%
par la Sécu.
L’obligation de la complémentaire, envisagée
par Macron, va amplifier le remboursement à
deux vitesses, avec une part de plus en plus
importante accordée aux assurances privées
qui se contrefichent de la solidarité
inter-générationnelle, notamment vis-à-vis des
personnes en perte d’autonomie.
Alors, allons jusqu’au bout pour une Sécu à
100%. Intégrons la MGEN et les mutuelles
dans la Sécurité sociale avec tous ses
personnels qui continueront à faire de la
prévention et gérer les centres de santé. Et
laissons le roi nu. D’un côté, il y aura la Sécu à
100%, de l’autre, des machines à fric. Ce sera
plus clair pour toutes et tous.