Il y a un point d’accord important, et tout le monde a dit la qualité de la note du secteur sur la réforme, qui est une mauvaise réforme. C’est une pierre ajoutée dans l’ensemble des réformes du 2nd degré : la dernière réforme du lycée préfigurait la réforme du collège, qui elle même préfigurait la nouvelle du lycée. Et on peut continuer.
Nous ne croyons pas que le 1er objectif soit celui de supprimer des postes. Au-delà de cet objectif il y a la question de la manière dont l’état est capable de répondre aux fortes aspirations à poursuite d’études. C’est plus facile de dégrader le système public et de laisser le privé se développer.
Les séries d’aujourd’hui sont déjà des délits d’initiés, mais les parcours modulaires d’après le seront encore plus.
S’y ajoutent des éléments éthiques (les enseignant-es normalement enseignent pour faire réussir leurs élèves), des éléments statutaires (annualisation, orientation : les enseignant-es compléteront leur services en faisant le travail des psy-EN).
Ce constat partagé étant posé, qu’est-ce qu’on fait : on est d’accord avec la nécessité d’un plan d’action, et de temps forts dans ce plan d’action. Mais les heures d’infos syndicales ne peuvent pas être des temps forts : des heures d’infos syndicales se tiennent déjà depuis le début des négociations. Le préavis de grève « incitatif », nouveau concept, est insuffisant. Il faut un véritable appel à la grève avant les vacances de février. 1Er ou 6 février, il faut un appel à la grève, en se méfiant du 6 février qui peut sembler une date de division par rapport à l’unité du 1er.
A trop maintenir sa monture, on l’épuise. Le risque est que çles collègues ne se mobilisent plus quand nous serons prêts et prêtes !