Depuis plus de 30 ans, les gouvernements successifs du PS promettent d’octroyer aux « non communautaires » le droit de vote aux élections locales mais eux, comme la droite n’ont fait que durcir les lois concernant l’immigration. Dans le même temps, la société dans son ensemble est devenue perméable aux idées d’extrême droite, le racisme est de plus en plus décomplexés et les étranger-es de plus en plus stigmatisé-es. Il convient de lutter contre ces discriminations autrement que par des incantations.
- Dans le titre du thème 3, on lit « Pour une société plus juste, plus solidaire et plus démocratique »
- Et dans le thème 3, on parle de solidarité en parlant de sécurité sociale, de services publics, d’impôt…
Qui participe à cette solidarité nationale en France ?
Les français-es évidemment mais aussi les étranger-es résidant en France. Ils et elles participent à la vie économique, à la vie sociale, à la vie culturelle et à la vie associative, ils et elles paient des impôts. Ils et elles contribuent pleinement à la vie de notre pays… Tout cela sans pouvoir y voter ni y être élu-es !
Il est vrai que les étranger-e-s venus de l’Union Européenne ont, eux, ce droit aux élections locales mais si on veut une société plus juste, cette différence de traitement entre les étranger-ers « communautaires » et les « non communautaires » doit cesser.
Tous les étranger-es doivent pouvoir prendre part au débat démocratique et donc participer aux décisions politiques.
Au niveau local, certes, mais aussi au niveau national car c’est à ce niveau que se font les grands choix de société.
Ils et elles ont le droit de financer la politique mais pas de la décider !
Donner le droit de vote et d’éligibilité à tou-te-s les étranger-e-s à toutes les élections serait un signe fort envoyé aux millions d’étranger-e-s qui vivent en France depuis des années.