J’interviens sur le lycée et les propositions d’action formulées dans le paragraphe correspondant.
La mobilisation des lycées a débuté en novembre avec une multitude d’actions allant des pétitions, motions en CA, lettres au Ministre jusqu’à la grève et les démissions de PP en passant par toute sorte d’actions médiatiques comme les « nuits des lycées ». Au mois de juin, le SNES appelle à la grève des surveillances et soutient la rétention des notes avec les avertissements nécessaires.
Après cette séquence, le SNES peut-il avoir comme seules propositions :
– soutenir les professeur-es qui refuseraient de participer à la banque nationale des sujets,
– donner la parole aux enseignant-es et publier leurs témoignages dans l’US.
Si on n’a pas gagné la bataille en juin, il faut cependant éviter à tout prix de donner un sentiment de résignation aux collègues. Le SNES doit impulser et donner les outils pour permettre de résister à cette réforme. Il faut montrer qu’on n’est pas obligé de subir une réforme qu’on a combattue.
Pour cela, il ne suffit pas de soutenir les collègues qui refusent de participer à la banque nationale de sujets. Il faut lancer une campagne de refus.
De même, une campagne pour refuser de faire passer les évaluations à l’entrée en seconde donnerait l’occasion aux collègues, à la fois de se soulager d’une tâche qu’ils jugent inutile et chronophage, mais aussi d’être dans l’action et non seulement dans le témoignage.
Et il y a bien entendu les campagnes de refus d’être PP et le refus des HSA.
Sur le terrain, il est important de donner à ces actions un caractère le plus collectif possible. Du matériel rappelant ce qu’on peut refuser et comment l’orchestrer collectivement (modèle de courrier collectif, incitation à rendre visible ces refus collectifs…) serait le bienvenu.
Enfin, comme nous l’évoquions dans notre texte, le SNES a son rôle à jouer pour mettre en lien les établissements afin que leurs actions soient mieux coordonnées et ainsi plus visibles.