Des solutions libres dans l’Education Nationale ?
Les logiciels sont partout dans nos établissements.
De plus en plus de données (notes, cahier de texte, emploi du temps…) sont stockées sans contrôle public par « ProNote » ou les ENT financés par les collectivités territoriales.
Ainsi, il est temps que nous reprenions la main sur ces logiciels et ses données.
Pour ce faire, il faut commencer par les services en ligne.
Nous devons revendiquer que nos données soient hébergées de manière décentralisée car la centralisation augmente leur vulnérabilité.
Vols de données en plus grande quantité, mai surtout accaparement par des sous-traitants que nous ne connaissons sans doute même pas – exemple : Cambridge Analytics est un sous-traitant de Facebook qui s’est accaparé les données personnelles de citoyens américains. Qui sont les prestataires de ProNote ? Qui sont les prestataires du LSUN ? Nous n’avons que peu d’informations sur le sujet.
Ainsi les applications doivent être hébergées dans les établissements ou dans les Rectorats.
Cette condition ne suffit pas, il faut que le code source des applications hébergées soit rendu libre (c’est à dire que leur code, le langage qui les définit, soit rendu accessible à toutes et tous).
SCONET, SIECLE, iProf, Parcours-Sup, LSU… Autant d’applications dont nous ne contrôlons pas le fonctionnement doivent libérer leur code et décentraliser leurs données quand ce n’est pas déjà la cas.
Ceci constitue une reprise en main nécessaire sur une part de notre outil de travail.
Par ailleurs, il sera utile de recenser dans les mois qui viennent, les modifications structurelles et logicielles qu’imposent les collectivités suite à leur prise en main de la maintenance informatique dans les établissements. Sur ce sujet les amendements qui demandent la création de postes dans les établissements pour la maintenance sont les bienvenus.