Le débat sur le Printemps tchécoslovaque de 1968 fut « longtemps occulté, rejeté de la mémoire collective » à Prague, constate le chercheur Jacques Rupnik(1). Est-ce, comme il le dit, parce qu’on est « moins porté à commémorer une défaite douloureuse » ? Mais pourquoi alors, comme il le souligne ensuite, un tel débat semble-t-il s’ébaucher ?