L’actuelle réforme des rythmes scolaires mise en place contre l’avis de la majorité des organisations syndicales des personnels suscite l’exaspération dans beaucoup d’écoles.
Imposée aux personnels (enseignants, personnels territoriaux et de l’animation) sans les moyens nécessaires, elle ne garantit ni la réussite des élèves, ni des temps périscolaires de qualité pour tous et partout. Elle morcèle trop souvent les temps et l’activité de l’élève et de l’enfant, comme celles des personnels. Elle dégrade les conditions de travail des enseignants, des personnels territoriaux et des animateurs et porte en elle une aggravation des inégalités sur le territoire.
Nous demandons à ce qu’il n’y ait pas de généralisation à la rentrée prochaine. Dès maintenant, la réforme doit être suspendue et des discussions doivent s’ouvrir immédiatement pour une autre réforme réellement concertée des rythmes scolaires.
Cette autre réforme devra concilier la réussite des élèves sur le temps scolaire, le respect du temps de l’enfant et de son droit au loisir. Dans un même mouvement, elle doit aussi conjuguer amélioration des conditions de travail des personnels et recrutement d’emplois stables et statutaires pour tous les personnels des activités périscolaires et développement des qualifications professionnelles. Les activités périscolaires devront être assurées pour tous les élèves sur tout le territoire avec les financements pérennes afin de respecter les principes de qualité, d’égalité, de laïcité et de gratuité.
C’est pour porter ces revendications que les organisations syndicales SNUIPP-FSU, SNUclias-FSU et EPA-FSU appellent à la journée de grève du 5 décembre