Les obsessions autoritaires, xénophobes et racistes de l’extrême-droite, autour de l’insécurité, de l’islam et de l’immigration, la résurgence d’un masculinisme forcené, accompagnées d’une banalisation de positions néofascistes et antisémites prennent une place médiatico-politique considérable.
L’égalité femmes hommes déclarée grande cause du quinquennat Macron est surtout un discours de façade en l’absence de moyens mis pour la concrétiser.
La crise sanitaire a davantage mis en lumière ce que le néolibéralisme et ses exécutant·es tentaient de masquer : pour pouvoir nier les intérêts de la majorité de la population, et imposer ceux d’une minorité de riches et de puissants, il lui faut être autoritaire.
Le gouvernement actuel vient de mettre fin à l’ordonnance du 2 février 45 qui défendait la primauté de l’éducatif sur le répressif et faisait le pari de l’éducabilité des enfants sous main de justice.
Pour l’École Émancipée, les luttes démocratiques, contre les discriminations et pour les droits sont indissociables des luttes sociales. C’est pour cela que ses militantes et militants ont été les premier·es au sein de la fédération à analyser et dénoncer les mécanismes systémiques des discriminations, les violences policières… et ont été des moteurs pour ancrer la FSU dans ces combats.
