Du 04/11 au 25/11, VOTONS ÉCOLE ÉMANCIPÉE – UN NOUVEL OUTIL, POUR EN FINIR AVEC LE LIBÉRALISME

Les grandes déclarations « Quoi qu’il en coûte » de mars 2020 et les promesses de changement de politique ont fait long feu. A l’aube de la campagne présidentielle, la partition du poids de la dette, des aides sociales, du coût des Services Publics, est jouée sur tous les tons par la Macronie (et plus largement la droite), pour justifier sa politique inégalitaire qui ne prête qu’aux riches. L’interpellation des candidat·es ne suffira pas à peser dans le débat pour imposer d’autres choix de société : c’est le mouvement social qu’il faut contribuer à reconstruire.
Le dernier rapport du GIEC est sans appel : nos modes de production et la surconsommation sont les principales sources du dérèglement climatique. Le syndicalisme en prise avec le quotidien des salarié·es doit s’emparer de ce combat pour imposer une rupture écologique et sociale.
Alors que la captation des richesses n’a jamais été aussi importante et l’urgence climatique aussi grande, il est impératif d’être porteur d’alternatives émancipatrices à tous les niveaux : sociales, sociétales, écologiques.
Montrer la cohérence des attaques passe par une analyse globale. La fédération a la responsabilité de livrer cette lecture éclairante aux collègues, pour les pousser à résister, à se mobiliser. C’est ce que nous défendons dans la FSU.
La construction d’un nouvel outil syndical rassemblant la FSU, la CGT et Solidaires s’impose de plus en plus comme incontournable. Il s’agit à présent de faire franchir des étapes décisives à cette perspective et d’en débattre dans toutes les structures syndicales, et notamment à l’échelon local, pour esquisser des pistes concrètes et lever un à un les obstacles.