Intervention de Claire Bornais
À l’EE nous pensons que la FSU se doit, au vu des enjeux de la période, d’avoir un positionnement offensif et revendicatif, qui passe à un appel clair à la grève pour le 16.
Ne pas apparaître comme ayant déjà intériorisé une défaite est essentiel pour l’avenir du syndicalisme. Les conséquences d’une défaite de l’intersyndicale unie seraient redoutables pour le syndicalisme dans son ensemble. Comment pourrait-on en effet espérer gagner dans un secteur ou un autre, sur des questions spécifiques, si on a perdu en étant tous unis? C’est pourquoi nous pensons que notre texte issu du CDFN, qui est intitulé RÉSOLUTION ACTION », au lieu de texte action, doit montrer la résolution qui nous anime. Nous donnons ainsi aux personnels le signal que nous voulons résolument le maintien de la dynamique du mouvement. Il nous faut gagner, et pour cela, convaincre qu’on peut gagner!
Intervention de Bernard Valin
Il est impératif que la FSU donne le signal qu’elle ne lâche rien. C’est pourquoi l’appel à reconduire la grève le 16 mars est un marqueur fort et légitime du maintien de la colère et les mobilisations mais aussi de notre volonté de peser dans le mouvement social. Dans de nombreux départements, les appels FSU au 16 voire après existent et ça ne met pas en péril les intersyndicales. La FSU doit aussi se positionner de façon offensive en cas de vote de la loi. Si la loi est votée, elle s’engagera pour construire avec les personnels la poursuite de la mobilisation sous toutes les modalités possibles pour empêcher sa promulgation. C’est pourquoi la résolution action doit acter clairement la volonté de la FSU d’être dans une dynamique d’amplification pour obtenir le retrait ou l’abrogation de la réforme.