Force est de constater comme Sophie l’a dit que la situation internationale ne prête guère à l’optimiste. Les conflits sont nombreux : Ukraine, Soudan, Liban, Gaza, la liste est longue…
A Gaza ds l’indifférence ou le déni général le massacre continue, ce st des dizaines de milliers de victimes, de blessé-es et de déplacé-es qui subissent les attaques de l’armée israélienne. A Gaza, les enfants st privé-es d’école depuis plus d’un an.
Le contexte international c’est aussi la progression des droites radicales et autoritaires partout ds le monde. Ces droites se retrouvent sur de nombreux points de leur programme : contre ce qu’elles appellent la « théorie du genre », contre les LGBTI, les migrant·es, contre les services publics, contre l’avortement et contre tous les droits des femmes,…
Le 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes est aussi l’occasion de rappeler que les premières victimes des conflits, ce sont les femmes et les filles, que le viol et l’esclavage sexuel restent des armes de guerre répandues.
En France, les viols à répétition de Gisèle Pélicot et le procès des viols de Mazan sont là pour rappeler l’actualité et la réalité de cette horreur. De nombreuses initiatives, manifestations st prévues partout, mais trop souvent nos collègues n’en sont pas informées. L’article sur le site et le supplément à l’US sont très bien mais ils doivent être popularisés.
Face aux restrictions budgétaires prévues, aux provocations inacceptables de Kasbarian, face aux attaques annoncées du gouvernement contre les fonctionnaires, face aux dernières annonces de la ministre de l’EN, il y a urgence à mobiliser collectivement pour défendre le modèle social et les services publics.
L’appel pour le 5 décembre est un début : il se fait autour d’un arc syndical large, ce qui est important pour les collègues mais nous sommes encore loin d’un calendrier de mobilisation construit qui permette de riposter à la hauteur des attaques.
Il n’est plus temps d’attendre, c’est maintenant qu’il faut mener campagne, convaincre. L’article sur le site et la proposition de tract pour le 5 décembre st un bon début. Il nous faut organiser la mobilisation pour qu’elle puisse se tenir dans la durée, au-delà d’une journée de grève symbolique. Il nous faut redresser la tête, et entrer en résistance pour stopper ce rouleau compresseur , en commençant par empêcher tout acte 2 du choc des savoirs ! Les enjeux autour des nouveaux programmes, de l’EVARS, du numérique seront tout aussi importants que ceux autour des journées de carence et du pacte version 3.
Mais il nous faut aussi voir plus loin, à une autre échelle.
Le changement climatique impacte toute la planète et un nombre croissant de personnes. Il entraîne un mal-être dans la population et ce sentiment joue aussi un rôle dans l’extrême droitisation du vote ici et ailleurs.
Nous devons pourtant prendre le temps d’informer, de former, d’expliquer, de discuter sur ces questions, car la transition est aussi une opportunité pour repenser la société dans son entièreté, pour repenser notre manière de faire civilisation, bien au-delà de la question écologique. Ce qui est en cause, c’est le système capitaliste, énergivore, extractiviste.
Le débat, doit fondamentalement porter sur quels moyens d’action, sur quelle société on veut, sur comment on s’organise collectivement, comment mettre ce débat sur le devant de la scène médiatique. Notre rôle en tant que syndicat de transformation sociale est de faire prendre conscience de ces enjeux pour remettre en cause dans l’opinion les politiques néolibérales que nous combattons et pour lutter contre les droites extrêmes dont l’idéologie actuelle prône le climatoscepticisme et la destruction de la nature.