Nous partageons l’essentiel : la responsabilité d’Emmanuel Macron dans la possibilité d’accession du RN au pouvoir, le danger mortel que celle-ci représente et l’appel à voter pour le Nouveau Front Populaire, comme nous l’avons fait avec la FSU. A la nuance près que la FSU appelait à voter pour l’alternative que représente le programme du NFP, et non explicitement pour ses candidat-es, ce qui peut coincer dans certaines circonscriptions.
L’enjeu est énorme, de permettre à un gouvernement de gauche d’advenir, et surtout d’empêcher l’extrême-droite d’arriver au pouvoir. Cela veut dire battre l’extrême-droite au second tour, on ne peut pas en rester à l’expression de « battre ses idées » qui est un combat plus large ; en effet :
– la déchéance de nationalité est une idée d’extrême-droite ;
– la stigmatisation systématique des musulman-es et leur amalgame avec des terroristes est une idée d’extrême-droite ;
– dire que la police doit avoir plus de pouvoir que la justice est une idée d’extrême-droite ;
– la Loi immigration est basée sur la préférence nationale, c’est une idée d’extrême-droite ;
– dire que le programme du NFP est immigrationniste est une idée d’extrême-droite ;
– dire que c’est Jupiter ou la guerre civile, n’est-ce pas un peu une idée d’extrême-droite ?
Cela dit, l’enjeu aujourd’hui est de battre concrètement l’extrême-droite dans les urnes, et par la mobilisation.