Nous l’avons dit à plusieurs reprises lors des débats de ce CN nous sommes ds une situation inédite.
Cependant nous n’avons pas d’illusions sur le casting du prochain gouvernement, et il n’est pas nécessaire d’attendre sa nomination pour dérouler notre plan action.
Donc le 1er octobre, comme Sophie l’a dit, il faut y aller sur salaires, retraites, FP et ensuite il faut dérouler notre plan d’action pour l’éducation. L’idée étant de battre le fer temps qu’il est chaud. Ce sera l’occasion de rappeler nos exigences en terme de revalorisation salariale, mais nous continuons de penser malgré tout que la classe exceptionnelle n’est pas réellement la priorité, telle que mise en avant dans le texte action et certaines interventions. Nous savions que la création d’un grade supplémentaire était générateur d’inégalité, à commencer par des inégalités femmes hommes. Utiliser ce constat pour faire de la classe exceptionnelle une priorité de la période, nous semble un vrai décalage avec les enjeux et un argument spécieux.
L’an dernier, la communication du SNES-FSU a bien fonctionné concernant le « choc des savoirs » et le Pacte pour alerter les collègues sur les dangers de ces réformes. Cependant, nous devons rester vigilant-es : le Pacte a été bien refusé l’an dernier car les enveloppes d’HSE étaient restées identiques aux années précédentes, mais cette année les choses sont plus compliquées : on assiste à des disparités entre les académies et à une baisse des HSE ds les établissements . Il faut rester prudents face aux des petites victoires locales qui contribuent au démantèlement du service public de l’éducation nationale. La politique de Belloubet et de ses prédécesseurs, laissant la main au local est l’illustration de ce contre quoi nous nous battons : toujours plus d’autonomie des établissements pour toujours moins de caractère national du service publique d’éducation
Il nous faut un plan d’action et de communication pour 2025 qui soit tout aussi efficace que celui de 2024 en intégrant des ajustements, en articulant action et communication. Pour
1 : mobiliser et entrainer nos collègues ds l’action
2 : emporter l’opinion avec nous
3 : nous n’avons pas encore de ministre de l’éducation mais nous n’avons pas de doute sur le bord politique du/de la future ministre.
Donc ce plan doit servir à montrer que notre projet d’école est crédible et participe à l’intérêt général. Un projet avec la même ambition pour tou·tes les élèves dans tous les territoires pour la réussite de toutes et tous, un projet qui soit porté à l’échelle nationale avec une réelle ambition pour réduire les inégalités scolaires, sociales et qui en finisse avec le dualisme scolaire. Profitons du flottement actuel au niveau de l’exécutif et du débat sur le futur budget pour ouvrir une première fenêtre de revendications et commencer à dérouler notre contre-projet.