Blanquer additionne les choux et les carottes pour annoncer des chiffres ubuesque de grévistes en-deçà de la réalité observée sur le terrain. Sa stratégie de confrontation a d’ailleurs déterminé beaucoup d’indécis à se mettre en grève hier et participe presqu’autant que le volontarisme syndical à la reconduction aujourd’hui de cette grève inédite.
La colère prime aujourd’hui et toute l’énergie doit être mise pour réussir un continuum de lutte jusqu’au 27/06 et au-delà. Dans ce cadre il ne faudra pas laisser isolées les actions qui se décideront au sein des AG d’établissements, des modalités significatives comme la rétention des notes ou le refus de prendre en charge ses copies devront être reconnues même si elles ne sont pas nos mots d’ordre directs. Cependant il faudra empêcher l’instrumentalisation du pouvoir sur ces points.
Tous les leviers médiatiques et d’action devront être utilisés en cette fin d’année et au-delà pour que la colère ne se mue pas en résignation. Il faudra le faire de manière le plus fédéral possible car la politique éducative de Blanquer s’entend dans sa globalité, avec une cohérence qui ne s’arrête pas à la frontière des degrés d’enseignement.