Je veux parler de 2 actions qui dans un contexte difficile, ont quand même donné à la SD31 quelques raisons de se réjouir. Elles ont aussi montré qu’il y avait de la disponibilité à se mobiliser.
Nous avons, à l’appel de la CGT, FSU et Solidaires réuni plus de 300 personnes à la Bourse du travail de Toulouse dans le cadre de « Pour nous c’est définitivement non ! ». Nous y avons exigé la levée de l’état d’urgence, la non inscription dans la Constitution et dit non à la déchéance de nationalité. Nous avons donc une lecture offensive du texte action et souhaitons que la FSU s’engage résolument dans les collectifs unitaires comme nous aurions aimé qu’elle signe l’appel « Nous ne céderons pas ».
Nous sommes parmi les 77 SD qui ont appelé à la grève et à manifestation le 26 avec la CGT, Solidaires et FO. Plus de 6000 personnes ont marché dans les rues de Toulouse pour les salaires et en faisant converger avec la défense du service public d’éducation à l’appel de l’intersyndicale second degré.
Pour nous c’est un tour de chauffe qui doit permettre de préparer l’action FP et la nécessaire mobilisation interpro. Elle doit se préparer avec nos partenaires habituels CGT, et Solidaires et avec FO dans la continuité du 26.
Un élargissement est souhaitable pour engager plus de personnels dans l’action, mais ce ne doit pas se faire au détriment des revendications ou des formes d’action.
Comme nous sommes moins optimistes que le texte action, nous ne nous faisons pas d’illusion sur les propositions du gouvernement et craignons même de nouvelles attaques.
C’est pour cela que nous sommes favorables à ce que la forme d’action portée par la FSU soit une grève accompagnée de manifestation.
Comme il est de bon ton de faire des citations, je citerai le poète toulousain Guy Novés « Nous ne lâcherons rien. »
La période à venir doit être pour la FSU, une occasion d’illustrer le syndicalisme de lutte et de transformation sociale porteur d’alternatives qui fait son identité.